La Convention alpine, négociée en 1991, et entrée en vigueur en 1995, est depuis souvent qualifiée de «tigre de papier». À la lumière des processus politiques d’élaboration et de mise en œuvre de ce traité international sur la protection des Alpes, le dernier article des Saggi di Dodis illustre les raisons d’un tel désenchantement. Ce sont en particulier les échanges entre le monde scientifique et l’administration ainsi que les attentes contradictoires vis-à-vis du document qui expliquent cela.
Avec son article «Berge kennen keine Grenzen», l’historien Romed Aschwanden contextualise le rôle joué par cette Convention alpine dans la politique suisse générale à l’égard des zones de montagne, soulignant la capacité d’action des représentants et représentantes politiques des cantons alpins. L’article donne ainsi à voir les interactions entre Confédération et cantons au croisement de la politique régionale, environnementale et extérieure.
L’article de Romed Aschwanden peut être téléchargé sous dodis.ch/saggi/4-2 en Open Access.
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Une compilation des documents centraux à propos de la Convention alpine est à trouver sous dodis.ch/T1926.