Il y a un siècle, un Suisse tuait de sang-froid un diplomate soviétique dans un hôtel lausannois. Six mois plus tard, un jury populaire l'acquittait au terme d’un procès qui s’est transformé en réquisitoire contre la révolution russe. Staline ne pardonna jamais cet affront
Frédéric Koller
Le Temps