La vigueur morale, intellectuelle et physique qui vous est conservée au seuil de votre quatre-vingt-sixième année, n’est pas seulement un bienfait pour l’Etat français et pour le peuple de France. Elle offre aussi à tous ceux qui, au près et au loin, pendant un quart de siècle, depuis les grands jours de Verdun, suivent et admirent vos efforts, un spectacle réconfortant et un exemple édifiant.
Les marques de l’intérêt fidèle que vous avez témoigné à mon pays et à son armée, en honorant de votre présence nos manœuvres de 19373, sont toujours dans ma mémoire: j’en conserve un vivant et précieux souvenir.
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Maréchal, mes vœux les plus déférents et cordiaux pour vous-même et pour l’avenir du pays auquel vous avez fait le don de votre personne.